Le closer est un spécialiste de la vente, chargé de transformer l’intérêt d’un prospect en engagement concret.
Avec la montée des infoproduits, du travail à distance et des outils digitaux, ce rôle gagne en visibilité.
Vous souhaitez comprendre ce métier et savoir comment l’exercer ? Ce guide vous présente tout ce qu’il faut savoir pour débuter pas à pas, vous former efficacement et construire une activité rentable.
Closer : fiche métier
Missions principales :
- Convertir des prospects qualifiés en clients via des appels ou visioconférences.
- Utiliser un script de vente pour argumenter, répondre aux objections et conclure la vente.
- Assurer le suivi après-vente pour renforcer la satisfaction et encourager la fidélité.
- Collaborer avec les équipes commerciales et marketing pour affiner le processus de conversion.
Compétences et qualités requises :
- Excellente capacité d’écoute et de persuasion : comprendre les besoins, instaurer la confiance, guider vers la décision.
- Maîtrise des techniques de négociation et de vente à distance.
- Autonomie, résilience et sens de l’objectif : gérer la pression des résultats avec rigueur.
- Aisance avec les outils CRM, visioconférence et tableaux de suivi.
Salaire moyen : Entre 2 000€ et 10 000€ mensuels, selon le statut (freelance ou salarié) et les performances.
Formation recommandée : Formation Vente de LiveMentor, éligible au CPF, avec coaching et mise en situation réelle.
Le métier de closer
Le closer joue un rôle clé dans la décision d’achat. Il agit au moment décisif pour convertir un intérêt en engagement concret.
Qu’est-ce qu’un closer ?
Le closer intervient à l’étape finale du processus de vente. Il transforme l’intérêt d’un prospect en décision d’achat.
Le closing consiste à conclure un accord avec un client déjà qualifié. Il intervient après une prise de contact initiale, souvent à la suite d’un webinaire ou d’une demande d’appel.
Son objectif : aider le client à faire un choix éclairé.
Ses missions incluent l’analyse des besoins, la présentation des solutions, le traitement des objections et la sécurisation de la décision finale.
Il agit souvent par téléphone ou visioconférence, parfois depuis l’étranger, en freelance ou au sein d’une entreprise.
Quelle est la différence entre closer et commercial ?

- Le commercial agit en amont. Il génère des leads, prend les premiers rendez-vous, expose les offres.
- Le closer, lui, entre en scène quand le client hésite mais montre un réel intérêt. Il ne vend pas à froid.
Le closer s’adresse à des prospects dits « chauds », souvent bien informés. Ce sont des clients potentiels ayant déjà manifesté une intention d’achat. L’approche repose davantage sur l’écoute active et la finesse psychologique.
Sa valeur ajoutée tient dans sa capacité à finaliser. Il convertit l’intérêt en engagement.
Cela demande rigueur, empathie et maîtrise des mécanismes décisionnels.
En résumé, le closer ne court pas après les clients. Il les rassure, les guide et les aide à dire « oui » au bon moment.
Quelles compétences et qualités pour devenir closer ?
Pour réussir, vous devez allier maîtrise technique, posture relationnelle et capacité à gérer la pression. Le closing demande autant de stratégie que de sens humain.
Les compétences techniques à maîtriser
Pour réussir en tant que closer, vous devez maîtriser plusieurs outils et méthodes.
- Tout commence par le script de vente. Ce plan structuré vous guide durant l’échange. Il contient les questions à poser, les objections à anticiper et les réponses adaptées.
- Vous devez également connaître les techniques de conversion. Savoir créer un sentiment d’urgence ou souligner la rareté d’une offre peut faire la différence. Ces leviers influencent la décision sans manipuler. Ils exigent précision et timing.
- Enfin, vous devez vous familiariser avec les outils numériques. Les CRM, comme HubSpot ou Pipedrive, vous aident à suivre vos contacts, relancer au bon moment et analyser vos résultats. La capacité à lire vos performances permet d’optimiser vos appels et d’augmenter votre taux de réussite.
Les soft skills indispensables
Au-delà de la méthode, votre posture relationnelle compte tout autant.
- L’écoute active reste essentielle. Vous devez comprendre les attentes du prospect, parfois implicites, et reformuler avec justesse.
- L’empathie vous permet de créer un lien sincère. Vous n’imposez pas, vous accompagnez. Cette approche, défendue par des experts comme Michaël Aguilar, transforme la vente en dialogue.
- Vous devez aussi faire preuve de résilience. Certains jours, vous essuierez des refus. Garder le cap malgré les obstacles montre votre professionnalisme.
- Une expression fluide, un ton posé et une présence affirmée renforcent votre crédibilité. La vente à distance exige de capter l’attention sans gestuelle. Vous devez donc transmettre votre conviction par la voix.
- Enfin, cultivez l’autonomie. En freelance ou en télétravail, vous gérez seul votre temps, vos appels et vos résultats. Cela demande rigueur et constance.
Quelle formation pour devenir closer ?
Vous pouvez apprendre le métier sans diplôme, mais pas sans méthode. Une formation bien choisie vous fera gagner un temps précieux.
Formations en ligne certifiantes
Aujourd’hui, vous pouvez apprendre le closing sans retourner sur les bancs de l’école. Des plateformes comme LiveMentor proposent des formations ciblées en vente, accessibles via le CPF. Ces parcours incluent souvent du coaching, des modules sur le pitch commercial, et un suivi personnalisé.

Formation Vente – Livementor
Une formation complète avec 70 cours vidéo et 3 mois d’accompagnement pour créer un système de vente qui fonctionne et qui vous ressemble.
Durée : 3 mois
Type de formation : en ligne
Prix : à partir de 1980€
Financement : oui
📣 Offre spéciale : 1 mois de coaching supplémentaire offert pour les lecteurs de Business Bacon.
Si vous préférez l’indépendance, vous pouvez vous former en autodidacte. De nombreux livres abordent les principes de la vente persuasive.
Vous pouvez aussi consulter des vidéos YouTube, des blogs spécialisés, ou écouter des podcasts centrés sur la relation client et la conversion.
Cette voie demande rigueur, mais reste économique et flexible.
Faut-il un diplôme pour exercer
Il n’existe pas de diplôme obligatoire pour devenir closer. Toutefois, une base solide en vente reste un atout.
Vous pouvez, par exemple, suivre un BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) ou un BTS MCO (Management Commercial Opérationnel). Ces formations courtes vous enseignent les bases de la relation client et de la négociation.
D’autres cursus, comme le BUT Techniques de Commercialisation, offrent un apprentissage plus large, incluant la stratégie commerciale.
Si vous visez des postes à responsabilités, un master en marketing ou vente peut valoriser votre profil (c’est l’option que j’ai choisie). Mais ce n’est pas indispensable pour exercer en tant que closer.
L’essentiel, c’est la capacité à convertir, pas les diplômes accrochés au mur.
Peut-on devenir closer sans expérience ?
Oui, c’est possible… Mais il faut être réaliste. Sans aucune expérience en relation client, vous risquez de manquer de réflexes essentiels.
Pour commencer, vous pouvez viser un poste de commercial. Cela vous permet de pratiquer le terrain, d’apprendre à gérer les objections, et de comprendre les attentes des clients.
Certains closers ont débuté comme conseillers de vente, télévendeurs ou chargés de relation client. Ce parcours progressif reste fréquent.
Si vous suivez une formation sérieuse avec simulations, vous gagnerez du temps. Mais quelle que soit votre voie, la régularité et la pratique feront toute la différence.
Quel est le salaire d’un closer ?
Le closing peut offrir d’excellents revenus, mais il implique aussi une grande autonomie. Vos résultats détermineront votre niveau de rémunération.
Salaires moyens (freelance vs salarié)
Le revenu d’un closer dépend en grande partie de ses performances.
- En tant que salarié, vous percevez un fixe, souvent compris entre 2 000€ et 3 000€ net par mois. À cela s’ajoutent des commissions sur les ventes réalisées.
- Si vous travaillez en freelance, votre rémunération repose uniquement ou majoritairement sur vos résultats. Certains closers indépendants facturent au pourcentage du chiffre d’affaires généré, souvent entre 10% et 30%. Cela peut représenter 5 000€ à 10 000€ par mois, voire plus dans certains secteurs comme l’immobilier ou la formation en ligne.

Plus vous vendez, plus vous gagnez. Mais l’inverse est aussi vrai.
Est-ce que le closing rapporte vraiment ?
Oui, le closing peut rapporter gros. Mais ce potentiel dépend de plusieurs facteurs.
Votre expérience, votre secteur d’activité et surtout votre engagement personnel influencent vos revenus. Un closer débutant qui s’investit peu ne pourra pas prétendre à des sommes élevées. À l’inverse, un professionnel bien formé, organisé et actif peut générer d’excellents résultats.
Cependant, vous devez accepter une variabilité mensuelle. En freelance, il n’existe ni minimum garanti ni protection salariale. Un mois sans vente signifie zéro euro. Cela demande une bonne gestion financière, un mental solide et une clientèle régulière.
En résumé : le closing peut être très rentable, mais ce n’est pas un raccourci. C’est une activité à haut potentiel, mais aussi à haut niveau d’exigence.
Comment débuter en closing ?
Commencez petit, progressez avec rigueur et pratique. L’action concrète fera toujours la différence face à la théorie.
Étapes clés pour se lancer
- Pour démarrer en closing, commencez par vous former. Choisissez un parcours structuré, comme ceux proposés par LiveMentor (voici un extrait gratuit). Vous y apprendrez les bases de la vente, la psychologie d’achat et les méthodes de persuasion.
- Ensuite, entraînez-vous. Répétez vos scripts, simulez des appels avec d’autres débutants ou des coachs. Plus vous pratiquez, plus vous gagnez en aisance. Les formations sérieuses incluent souvent ces sessions d’entraînement.
- Puis, travaillez votre script de vente. Ce document vous guide lors des échanges. Il structure votre introduction, vos questions, vos réponses aux objections. Vous devez le connaître sur le bout des doigts sans le réciter mécaniquement.
- Enfin, passez à l’action. Vos premiers appels ne seront pas parfaits, mais vous progresserez vite. Restez concentré sur l’écoute, pas sur la performance immédiate.
Statuts possibles
Vous pouvez exercer comme salarié ou freelance (en micro-entreprise).
- Le statut salarié vous offre de la stabilité. Vous bénéficiez d’un salaire fixe et parfois de primes. En revanche, vous avez moins de liberté sur votre emploi du temps ou vos missions.
- En tant que freelance, vous facturez vos prestations à la mission. Ce modèle vous permet de choisir vos clients et d’augmenter vos revenus. En contrepartie, vous devez trouver vos contrats seul et gérer votre organisation. Le statut micro-entrepreneur convient bien au démarrage. Il est simple à créer, fiscalement léger, mais plafonné en chiffre d’affaires.
À vous de choisir selon vos priorités : sécurité, liberté ou rapidité de lancement. Le plus important reste de commencer. L’expérience viendra avec la pratique.
Comment trouver des clients pour closer ?
Cherchez activement, soyez visible et soignez votre message. Votre crédibilité repose autant sur votre discours que sur votre capacité à convaincre.
Stratégies efficaces pour les débutants
- Pour décrocher vos premières missions, commencez par les plateformes de freelance. Des sites comme Malt, ComeUp ou 5euros.com proposent régulièrement des offres liées au closing. Créez un profil clair et complet, avec un titre accrocheur et des compétences bien listées.
- Ensuite, activez votre réseau professionnel. Utilisez LinkedIn pour publier du contenu sur la vente, commenter des posts liés à l’entrepreneuriat, ou contacter directement des infopreneurs. Vous pouvez aussi rejoindre des groupes privés d’élèves issus de formations. Ces cercles facilitent l’accès aux opportunités internes.
N’attendez pas toujours que les offres viennent à vous. Lancez une prospection ciblée. Identifiez les infopreneurs qui vendent des formations premium. Contactez-les par e-mail ou via les réseaux sociaux. Présentez-leur votre service de manière directe, mais personnalisée.
Astuces pour se vendre en tant que closer
Préparez un portfolio, même minimaliste. Si vous débutez, mentionnez des appels fictifs réalisés en formation. Vous pouvez aussi créer des études de cas ou analyser des scripts existants.
Travaillez votre pitch personnel. En quelques phrases, vous devez expliquer ce que vous apportez : plus de conversions, un accompagnement humain, une meilleure fidélisation. Ne parlez pas uniquement de ce que vous faites. Montrez pourquoi un entrepreneur a intérêt à vous recruter.
Enfin, définissez votre positionnement. Vous gagnez en crédibilité si vous vous spécialisez dans un domaine (coaching, immobilier, bien-être, etc.). Adaptez ensuite votre message à chaque cible.
Trouver des clients demande de l’initiative. Mais avec une approche structurée et claire, vous serez vite repéré.
Évolutions et perspectives du métier de closer
Le métier de closer offre de vraies perspectives d’évolution.
Une première voie consiste à se spécialiser dans la vente de produits high ticket. Ces offres à forte valeur ajoutée génèrent des commissions plus élevées.
Avec l’expérience, vous pouvez aussi devenir formateur ou coach en closing. Certains closers expérimentés accompagnent aujourd’hui des débutants dans leur montée en compétence.
Enfin, vous pouvez créer votre propre agence de closing. Vous recrutez d’autres closers, vous gérez les comptes clients et vous développez votre propre portefeuille d’affaires.
Quel que soit le chemin choisi, vos résultats restent votre meilleur levier de progression.
Conclusion – comment devenir closer
Le métier de closer demande de l’écoute, de la rigueur et une vraie maîtrise des outils de vente. Ce n’est pas un miracle, mais une voie accessible si vous vous impliquez.
Pour bien démarrer, formez-vous sérieusement. La formation Vente de LiveMentor, éligible au CPF, vous guide pas à pas.
Ensuite, entraînez-vous, lancez vos premiers appels et progressez chaque semaine. Vous avez toutes les cartes en main pour réussir.
FAQ – questions fréquentes sur le métier de closer
Le métier de closer est-il fait pour les personnes introverties ?
Oui, à condition de travailler son aisance relationnelle. Le closing repose sur l’écoute, pas sur la prise de parole constante. De nombreux closers introvertis réussissent en s’appuyant sur des scripts solides et une posture empathique. Des formations aident à développer ces compétences sans forcer sa nature.
Peut-on exercer ce métier à temps partiel ?
Oui. De nombreux closers débutent en parallèle d’un emploi ou d’une activité. Vous pouvez gérer vos appels selon vos disponibilités. Il est toutefois conseillé d’avoir des plages horaires régulières pour assurer le suivi client et respecter les rendez-vous.
Est-ce un métier adapté au télétravail ?
Totalement. Le closing s’effectue souvent par téléphone ou visioconférence. Beaucoup de professionnels travaillent depuis chez eux ou à distance, parfois même depuis l’étranger. Il vous suffit d’un bon réseau internet, d’un CRM et d’un téléphone.
Faut-il être bon en technologie pour réussir ?
Pas nécessairement. Vous devez savoir utiliser quelques outils simples : logiciels de visioconférence, CRM de base, tableur. La plupart des formations vous accompagnent sur ces aspects. L’important reste votre capacité à comprendre les besoins d’un prospect.
Peut-on vivre uniquement du closing ?
Oui, à condition d’avoir une régularité dans vos résultats. Un closer freelance expérimenté peut générer plusieurs milliers d’euros par mois. Toutefois, les premiers mois peuvent être instables. La formation, la discipline et la prospection restent indispensables pour atteindre cet équilibre financier.